【病毒外文文獻(xiàn)】2004 Syndrome respiratoire aigu s_v_re__ _ propos d_un cas de transmission indirecte du Coronavirus

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de maux perforants plantaires Ils creusent souvent jusqu l os peuvent se surinfecter et voluer de fa on chronique L association des maux perforants et des l sions osseuses aboutit une r sorption trophique des extr mit s mutilant les doigts et les orteils Ces l sions sont habituellement asso ci es des signes cutan s tr s vocateurs type de macules hypochromiques sur peau fonc e hypoesth siques pr do minant sur le tronc et coexistant avec des papules fermes dites l promes 5 Chez notre patient il n a pas t not d hypertrophie des troncs nerveux retrouv e au cours de la l pre de la maladie de Charcot Marie Tooth et de la maladie de D jerine Sottas Dans notre observation le diagnostic de la maladie de Buerger a t port avec retard du fait de la perte de sensibi lit du gros orteil et l absence de douleurs type de claudi cation intermittente et d acrocyanose lors du premier pi sode Le diagnostic de TAO est un diagnostic d limination 1 6 Le tableau classique de TAO associe d une part une isch mie distale li e l atteinte des art res de petit et moyen calibre des membres sup rieurs et inf rieurs et d autre part des thromboses veineuses migratrices des membres 1 Ces signes survenant chez un homme jeune fumeur et ne pr sen tant pas d autres facteurs de risque cardiovasculaires doivent faire voquer le diagnostic Contrairement notre observation la survenue de n crose est presque toujours pr c d e de signes cliniques Ces signes sont type de claudication intermittente de la plante des pieds pr coce et relativement sp cifique de la TAO de m me que l atteinte des membres sup rieurs qui en est un crit re majeur 1 6 l imagerie l art riographie retrouve habi tuellement des occlusions art rielles multiples des arcades palmaires et des art res digitales 6 comme dans notre observation Au cours de l volution la claudication inter mittente peut devenir plus proximale et atteindre le mollet Un ph nom ne de Raynaud peut tre pr sent Ces signes cliniques pr monitoires sont tr s suggestifs de la TAO Leur absence initiale chez notre patient a retard le diagnostic et conduit aux n croses distales tr s tendues Les pouls p ri ph riques peuvent tre pr sents et faire tort liminer le diagnostic au d but 6 Le tabac a rapidement t identifi comme le principal facteur associ au d veloppement de la TAO et son volu tion 1 3 4 6 Dans certaines r gions d Asie o la TAO est la principale cause d art riopathies p riph riques de fortes quantit s d arsenic sont pr sentes dans l eau exposant la population un risque important d intoxication La teneur en arsenic est aussi particuli rement lev e dans certaines ciga rettes artisanales tr s pris es en Asie expliquant probable ment le risque accru de contracter la maladie avec ces pro duits 3 4 7 Il faut signaler aussi que le tabac contenait de l arsenic jusqu en 1950 date partir de laquelle l incidence de la TAO a baiss 7 La thromboang ite oblit rante est une affection de l homme jeune fumeur dont l tiopathog nie et les m canis mes de survenue restent m connues Le mode de pr senta tion peut conduire des retards diagnostiques et faire vo quer tort en milieu tropical une maladie de Hansen R f rences 1 Reny JL Cabane J La maladie de Buerger ou thromboang ite oblit rante Rev Med Interne 1998 19 34 43 2 Buerger L Thrombangiitis obliterans a study of the vascular lesions leading to presenile spontaneous gangrene Am J Med Sci 1908 136 567 3 No l B Tabac et maladie de Buerger une controverse au go t d arsenic J Mal Vasc 2001 26 265 6 4 Rahman M Chowdhury AS Fukui T Hira K Shimbo T Association of thromboangitis obliterans with cigarette and bidi smoking in Bangladesh a Case control study Int J Epidemiol 2000 29 266 70 5 Maha A Pichard E L pre Maladie de Hansen 3 e dition In Godeau P Herson S Piette JC editors Trait de M decine Paris Flammarion M decine Sciences 2000 p 1615 7 6 Sauvanier M Constans J Skopinski S Barcat D Berard A Par rot F et al Les art riopathies des membres sup rieurs d butant avant 50 ans analyse r trospective de 73 patients J Mal Vasc 2002 27 69 76 7 Hoffmann D Hoffman L The changing cigarette 1950 1995 J Toxi col Environ Health 1997 50 307 64 A Pouye M M Ka S N dongo S Diallo S Fall Clinique m dicale 1 CHU Aristide le Dantec BP 6538 Dakar toile Dakar S n gal Adressee mail apouye refer sn A Pouye S Ba Diop Service de radiologie CHU de Fann Dakar S n gal M Coume A Leye T Diop Moreira Clinique m dicale 1 CHU Aristide le Dantec BP 6538 Dakar toile Dakar S n gal Re u le 16 janvier 2004 accept le 1 avril 2004 Disponible sur internet le 08 mai 2004 Auteur correspondant 2004 Elsevier SAS Tous droits r serv s doi 10 1016 j revmed 2004 04 014 Syndrome respiratoire aigu s v re propos d un cas de transmission indirecte du Coronavirus Severe acute respiratory syndrome one case of indirect transmission by Coronavirus Mots cl s Pneumonie Coronavirus SARS Keywords Pneumonia Coronavirus SARS Le SARS pour Severe Acute Respiratory Syndrome nouvellement d crit est du un Coronavirus 1 Sa transmis 607Lettres la r daction La revue de m decine interne 25 2004 603 609 sion se ferait par voie a rienne comme le montrent les cas recens s 2 Nous rapportons l observation d un patient ayant contract ce virus apr s avoir voyag en avion quatre rang es derri re un homme infect et symptomatique Un homme de 26 ans sans ant c dent a s journ en Tha lande en compagnie de quatre amis du 9 au 22 mars 2003 Il regagne Paris le 23 mars 2003 par le vol AF 171 Il se trouve assis quatre rangs derri re un homme symptomatique qui sera hospitalis d s l arriv e pour SARS s v re Quatre jours plus tard appara t une fi vre isol e Il est hospitalis le 30 mars 2003 Il existe une toux s che Il n est pas dyspn i que L auscultation pulmonaire est normale La saturation en oxyg ne est de 100 Il existe une leuconeutrop nie 2780 mm 3 dont 1590 polynucl aires neutrophiles mm 3 une lymphop nie 1040 mm 3 et une thrombop nie 95000 mm 3 Les enzymes musculaires CPK et LDH sont lev es respectivement 220 UI l et 893 UI l Les enzymes h patiques sont normales La premi re radiographie pulmo naire est normale avant que n apparaisse trois jours apr s l entr e une opacit alv olaire basale droite Un scanner thoracique effectu une semaine apr s l admission montre un syndrome alv olaire basal droit et une opacit alv olaire basale gauche plus discr te Trois pr l vements pharyng s r alis s les 30 mars 4 et 6 avril permettront d identifier par technique de biologie mol culaire une partie du g nome du Coronavirus Les pr l vements nasaux et les selles seront n gatifs L volution sera favorable en une semaine avec obtention d une apyrexie durable r gression des anomalies biologiques et radiologi ques apr s mise en route d un traitement par l vofloxacine et ribavirine par voie orale qui sera interrompu en raison d une cytolyse h patique Il n y aura pas de transmission secondaire partir de ce patient apr s enqu te et suivi pid miologique des personnes qu il a c toy es dans l avion et avant son hospitalisation Le SARS est un syndrome r cent voluant sur un mode pid mique partir de la province de Guangdong dans le sud de la Chine partir de mars 2003 l Organisation mondiale de la sant a lanc un bulletin d alerte concernant ce syn drome Il associe apr s une p riode d incubation de deux 15 jours six jours en moyenne de la fi vre des myalgies une toux des c phal es L auscultation pulmonaire r v le des r les cr pitants Les anomalies biologiques associent leuconeutrop nie lymphop nie thrombop nie l vation des enzymes musculaires et h patiques l vation des LDH hyponatr mie La radiographie pulmonaire compl t e par un scanner thoracique r v le des opacit s de type alv olaire pr dominant au niveau des bases et ayant un aspect en verre d poli ou similaire celui d une bronchopathie oblit rante organis e en pneumopathie BOOP Il n y a pas d panche ment pleural 1 3 4 Le diagnostic microbiologique a permis par limination de retenir la responsabilit d un nouveau Coronavirus ayant probablement mut partir d une souche animale 5 7 Sa transmission se ferait par voie a rienne directe mais d autres voies seraient possibles comme l illustre notre observation transmission a roport e voire contact manuel indirect 8 Son identification n cessite la r alisation de pr l vements rhinopharyng s afin de d tecter par technique de biologie mol culaire une partie de son g nome Il existe une s rologie qui ne permet de poser un diagnostic que de fa on r trospec tive et qui n a un int r t qu pid miologique De nombreux tests s rologiques ne sont pas standardis s Le virus ayant une excr tion f cale peut tre prolong e l analyse de selles permettrait galement de l isoler Notre observation est remarquable par le fait que notre patient aucun moment n a eu de contact direct au moins durant le vol comme il a pu en t moign avec l homme hospitalis la descente d avion pour SARS s v re contrai rement un autre passager du m me vol assis proximit et hospitalis pour SARS Par ailleurs aucun de ses quatre amis n a t malade et son amie qui l a c toy les quatre jours pendant lesquels il tait f brile avant d tre hospitalis n a d velopp aucun signe de l infection Il semble donc proba ble que la contamination ait eu lieu partir de ce passager index Cela am ne discuter du mode de transmission en soulevant la possibilit d une transmission non a rienne et indirecte ce qui pose le probl me de la validit des recom mandations a riennes Celles ci stipulent que toute personne suspecte de SARS durant un vol a rien doit tre isol e et porter un masque Par ailleurs toute personne ayant t expos un probable cas de SARS doit attendre dix jours avant de prendre l avion 8 Notre observation montre ga lement qu une infection par ce Coronavirus peut se pr senter de fa on paucisymptomatique et voluer favorablement Enfin il faut noter qu aucun des trois pr l vements na saux r alis s j1 j5 j7 ne s est r v l positif alors que les trois pr l vements pharyng s l taient chaque reprise Il est possible que le virus se multiplie plus abondamment au niveau pharyng Il pourrait exister au niveau nasal un envi ronnement l emp chant de prolif rer temp rature plus basse absence d un cofacteur indispensable sa reproduc tion R f rences 1 Tsang KW Ho PL Ooi GC Yee WK Wang T Yeung MC et al A cluster of cases of severe respiratory syndrome in Hong Kong N Engl J Med 2003 348 2 CDC Update outbreak of severe acuse respiratory syndrome world wide 2003 MMWR 2003 52 241 8 3 Poutanem SM Low DE Henry B Finkelstein S Rose D Green K et al Identification of severe acute respiratory syndrome in Canada N Engl J Med 2003 348 4 Lee N Hui D Wu A Chan P Cameron P Joynt GM et al A major outbreak of severe acute respiratory syndrome in Hong Kong N Engl J Med 2003 348 5 Peiris JSM Lai ST Poon LLM Guan Y Yam LYC Lim W et al Coronavirus as a possible cause of severe acute respiratory syndrome Lancet 2003 6 Ksiazek TG Erddman D Goldsmith C Zaki SR Peret T Emery S et al A novel coronavirus associated with severe acute respiratory syndrome N Engl J Med 2003 348 608 Lettres la r daction La revue de m decine interne 25 2004 603 609 7 Drosten C G nther S Preiser W Van der Werf S Brodt H R Becker S et al Identification of a novel coronavirus in patients with severe acute respiratory syndrome N Engl J Med 2003 348 8 Desenllos JC The french SARS investigation group The epidemiol ogy of the introduction of the severe acute respiratory syndrome SARS in France Emerging Infec Dis Feb 2004 H Dutronc M Dupon G Cipriano S Lafarie F d ration de maladies infectieuses groupe hospitalier Pellegrin place Am lie Raba L on 33076 Bordeaux cedex France M E Lafon H J A Fleury Laboratoire de virologie groupe hospitalier Pellegrin place Am lie Raba L on 33076 Bordeaux cedex France F Bocquentin D Neau J M Ragnaud F d ration de maladies infectieuses groupe hospitalier Pellegrin place Am lie Raba L on 33076 Bordeaux cedex France Adresse e mail herve dutronc chu bordeaux fr H Dutronc Re u le 16 janvier 2004 accept le 3 mai 2004 Disponible sur internet le 04 juin 2004 Auteur correspondant 2004 Elsevier SAS Tous droits r serv s doi 10 1016 j revmed 2004 05 001 609Lettres la r daction La revue de m decine interne 25 2004 603 609